vendredi 2 octobre 2009

Pour Lellouche, le « non » irlandais n’est pas un problème

Mercredi 30 Septembre 2009

« Le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes Pierre Lellouche a assuré aujourd’hui qu’une "solution" serait trouvée si les Irlandais votaient "non" lors du référendum sur le traité européen de Lisbonne, parce que "quoi qu’il arrive, l’Europe avancera". », annonçait hier lefigaro.fr, 4 jours avant le référendum où doivent à nouveau se prononcer 3 millions d’irlandais. L’Irlande est le seul des 27 pays membres où le Traité de Lisbonne, nouveau nom de la Constitution européenne que nous avions rejetée le 29 mai 2005, doit être ratifié par le peuple.

« C’est une campagne très indécise », a-t-il déclaré, mais « quoi qu’il arrive, l’Europe avancera parce que nous n’avons pas le choix. (…) Donc, on trouvera une solution si jamais nous étions devant une situation de ce genre (un rejet du traité, ndlr). » Après avoir privé les français de référendum, ignorer le vote de 3 millions d’irlandais ne serait pas très gênant pour la démocratie européenne.

Certes, M. Lellouche porte bien son nom, mais ce nouveau totalitarisme européen qui émerge, se tourne contre les peuples et les nations, et leur droit à exister. Lorsque le principe fondamentale du « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » est piétiné sans honte, c’est qu’il est temps de monter soi-même sur la scène de l’histoire.


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